Tour d’horizon des ressources statistiques proposées par MLS
La base de données unifiée MLS permet désormais d’obtenir des statistiques sur le marché immobilier résidentiel sur l’ensemble de la Province : en effet, cela est rendu possible grâce à l’harmonisation des chambres immobilières, et le Québec est la seule ayant réussi cet exploit administratif.
Cette fusion est effective depuis 2008 déjà, ce qui permet de produire des communiqués et des rapports précis à tous les acteurs du secteur immobilier. Ainsi, le baromètre MLS du marché résidentiel, offre un compte rendu des indicateurs de performance : ventes, nouvelles inscriptions, prix médians, délai de vente, liés au marché de la revente des propriétés.
Comprendre le marché de la revente : La saisonnalité
L’immobilier revêt un caractère saisonnier, particulièrement au Québec : les transactions sont bien plus nombreuses au printemps qu’à l’été, ainsi cela rend caduque les comparaisons d’un trimestre sur l’autre, mais bien pertinentes d’une année sur l’autre. Mais il demeure aussi pertinent de comparer aux trimestres précédents réunis, afin de dessiner une évolution.
Dans une même mesure, le prix médian d’une résidence cédée au printemps ou à l’été ne sera pas le même, plus faible au printemps, en raison du nombre d’acheteurs plus nombreux. Alors qu’à l’automne, les acheteurs expérimentés sont plus présents.
Etant donné que l’année 2010 n’est pas finie, les données du 4ème trimestre ne sont pas disponibles, aussi peut-on regarder le 3ème trimestre afin de constater qu’après la reprise remarquable, l’heure est désormais au ralentissement. Pa r rapport à l’exercice 2009, les ventes ont chuté de 13%, et l’on suppose qu’une baisse similaire sera enregistrée pour le 4ème trimestre. Cette baisse est fondamentalement urbaine, concentrée sur Montréal et Québec et les six régions métropolitaine de recensement (RMR). Pour autant, du côté des vendeurs, les acheteurs ont pu bénéficier d’un inventaire de 2% plus intéressant qu’en 2009 mais les prix médians sont en hausse partout. Il s’élève à 201 100 $ pour une maison unifamiliale, soit une augmentation de 4% par rapport à 2009.
Dans le même mouvement de ralentissement, les taux hypothécaires sur 5 ans sont passés de 6 à 5,5%, conséquence de la reprise plus lente qu’initialement prévue. Pour autant les perspectives économiques s’orientent positivement, sur la base de l’embellie du marché du travail. En effet, les emplois perdus pendant la crise ont été récupéré et des créations ont eu lieu au 3ème trimestre.
Article rédigé par Lisa Tremblay
Pour Centris Immobilier
jeudi 16 décembre 2010
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