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mercredi 26 septembre 2012

parlons économie ....Canada !

 Monsieur Douglas Porter est économiste pour la BMO Harris Bank
Conférence donné a Montréal



Publié le 26 septembre 2012 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Le huard vole trop haut, selon Douglas Porter


Selon Douglas Porter, la force du dollar contribue à affaiblir les risques d'inflation.
Photo Le Soleil, Pascal Ratthé
Louis Tanguay
Le Soleil
(Québec) Le dollar canadien devrait s'échanger à 10 ¢US de moins que son cours actuel, selon Douglas Porter, économiste en chef délégué de BMO Marchés des capitaux. 
Dans une présentation aux membres de l'Association CFA Québec, le spécialiste attribuait cette surévaluation du huard pas tant à la vigueur de l'économie canadienne qu'à «l'amour» que les investisseurs mondiaux ont développé pour les titres de dette des gouvernements au Canada.
Ils sont à son avis en quête «d'options claires» et ces flux financiers font que la valeur de la devise s'écarte de son habituelle corrélation forte avec les prix des matières premières.
L'économiste ajoute que la force du dollar contribue à affaiblir les risques d'inflation.
Marché immobilier
Par ailleurs, dans une entrevue avant sa conférence, M. Porter a expliqué au Soleil pourquoi selon lui les experts qui ont prédit un effondrement du marché immobilier canadien sont dans l'erreur, même si le prix de vente des maisons existantes a doublé en 10 ans.
Il constate bien sûr l'existence d'une bulle et d'une correction sur le marché de Vancouver (et celui d'une partie de la Colombie-Britannique) où les prix de revente ont commencé à fléchir.
Toronto aussi pourrait connaître une correction modérée, mais dans les autres zones urbaines du Canada, il ne voit pas d'excès spéculatif. De plus, les taux d'intérêt demeureront bas pour un bon moment.
Les mesures prises par le gouvernement canadien pour resserrer l'accès au crédit hypothécaire ont fait leur effet et, selon M. Porter, le dernier mouvement pour refroidir l'appétit des emprunteurs n'était pas entièrement nécessaire.
Drapeau rouge
Par ailleurs, selon l'économiste, le gouvernement nouvellement élu au Québec a agité devant les investisseurs un «drapeau rouge» avec son annonce de hausse d'impôt pour ses contribuables les plus fortunés.
L'impôt marginal des Québécois les plus riches ne sera pas le plus élevé au monde, mais il s'agit «d'un signal malencontreux», dit M. Porter.
Par contre, il juge positive l'intention de garder le cap sur un budget équilibré. Il apprécie que le déficit de la province soit ramené à moins de 1 % de son produit intérieur brut, mais s'inquiète du fait que le Québec ait la plus haute dette.
Quant à l'option souverainiste du parti au pouvoir à Québec, elle ne provoque, selon l'observateur, pas de réaction intempestive sur les marchés financiers qui constatent la position minoritaire du nouveau gouvernement.

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