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lundi 9 janvier 2012

IMMOBILIER 2012 MONTREAL


2012 :

À quoi s’attendre?



Bien malin celui ou celle qui pourrait prédire avec exactitude les tendances qu’observera le marché immobilier montréalais. Loin de moi la prétention d’y parvenir mais, comme c’est de mise en chaque début d’année, tentons l’expérience.



On a fait grand état récemment de la surconstruction d’unités d’habitation à Montréal. Présentement, pas moins de 1600 unités n’ont pas encore trouvé preneurs, ce qui n’est toutefois pas la réalité au centre-ville, dans le Vieux-Montréal et Griffintown. À titre d’exemple entre autres, le projet immobilier de condos Le Griffix annonce déjà plus de 91% des unités vendues. On retrouve par contre beaucoup d’investisseurs sur le marché. Est-ce le cas au Griffix? Comme ces unités sont livrables dans deux ans, on pourra constater alors si ces unités ont été acquises pour fins de location. Si tel est le cas, et combiné aux autres projets en cours livrables aussi en 2014, on se retrouvera avec un surplus d’unités à louer dans le secteur. Une situation que nous avions à l’œil le printemps dernier et qui est confirmée par le rapport publié en décembre par la firme Merrill Lynch Bank of America. Ce rapport stipule également qu’une situation critique pourrait survenir dès 2012. Toutefois, ici au Québec, on pourrait n’en subir les contrecoups qu’en 2014, le tout dépendant du comportement des taux d’intérêts et surtout, de la volonté des gouvernements en place à freiner l’inflation, qu’ils créent eux-mêmes de toute pièce.



Bien que 2011 ait été marquée par plusieurs records historiques à travers le pays, la frénésie observée en début d’année s’est estompée légèrement. Peut-on alors croire que le marché tend à se stabiliser? Pour l’heure, le marché vit un déséquilibre certain alors que la demande est supérieure à l’offre. Les acheteurs réels, i.e. ceux qui résideront dans l’unité achetée, ont cédé leur place en grande partie aux spéculateurs. La diminution prévue des mises en chantier pourra peut-être ramener un certain équilibre sur le marché montréalais. Côté prix, je dirais pour ma part que nous devrions connaître une légère hausse, de 2 à 3%. Toutefois, ce seront les mois de mai à septembre qui nous donneront une bonne indication de la performance générale du marché. Historiquement, du moins dans le secteur du Vieux-Montréal, une bonne proportion des transactions enregistrées sur l’année se concentre sur cette période de cinq mois. Le quartier jouit toujours d’un statut spécial auprès des vendeurs grâce à la rareté des unités disponibles. L’avenir nous dira si notre boule de cristal aura vu juste!

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